Les contraventions,
un racket d’Etat
Un article dans « auto-plus » a récemment rappelé les objectifs de quota de la police en matière de PV.
La brigade motorisée de Chalons en Campagne, est, à titre d’exemple, poussée à coller 113 PV chaque année, les CRS locaux devant, eux, constater 15 infractions par heure. Bref, on a bien compris que les radars et autres parasites qui infligent des contraventions à tout va, n’avaient pour but de veiller à la sécurité et au droit de stationnement des automobilistes, mais bien celui de faire rentrer, coûte que coûte une somme d’argent prédéfinie dans les caisses de l’Etat. Voilà pourquoi les problèmes de stationnement ne seront réglés, voilà pourquoi flics et radars continueront à traquer le conducteur du peuple !
Les péages, autre exemple de racket.
Quand les péages ont fait leur apparition sur les autoroutes françaises, le deal était clair : c’était du provisoire, juste le temps d’amortir un peu les investissements. Aujourd’hui, à l’heure des autoroutes privatisés, avec des péages fréquents fonctionnant de plus en plus souvent sans personnel (donc d’autant plus rentables) plus personne ne peut douter du caractère parasitaire de ce système de racket. L’efficacité de l’autoroute, le conducteur du peuple doit la payer, souvent aussi chère que ce que lui coûte sa consommation en carburant.
Publié dans Combat n°8 Avril 2009