Une arme : Le parti,
Un moyen : l’insurrection,
Un projet : le communisme
Face aux nombreuses attaques de la clique gouvernementale et patronale, quelles perspectives de luttes pour les travailleurs…
après un Premier Mai, certes réussi, mais demeurant encore bien loin de l’esprit de révolte qui succéda à son origine tragique (répression des ouvriers à Chicago en 1885, ou en France en 1891 à Fourmies) ?
Les directions syndicales, qui cherchent à justifier leur renoncement à créer un rapport de forces par la sauvegarde de l’unité syndicale, ont décidé de deux journées de mobilisations. La première, le mardi 26 mai, prévue pour être « décentralisée, adaptée à chaque situation locale », devrait donc être volontairement bien moins mobilisatrice que les journées de grève des 29 janvier et 19 mars. Quant à la deuxième, le samedi 13 juin, elle risque fort de ressembler à une petite promenade pacifique de fin de semaine… l’intérêt et l’humeur de la classe salariale et des classes populaires en général est pourtant déjà bien loin du petit carnaval de principe !
Alors, quelles perspectives d’amélioration pour le peuple ouvrier et employé du pays ? Les élections européennes du 7 juin, peut-être ? Certainement pas ! La façade démocratique de l’Europe du capital et son parlement fantoche sans pouvoir ni prérogatives sérieuses, n’ont évidemment aucun espoir à apporter aux peuples du continent. Tout comme le parlement français n’est au regard des faits, qu’une simple chambre d’enregistrement des choix et des décisions prises par la racaille gouvernementale au service du capital, le parlement européen n’a pas d’autre vocation que de servir les intérêts de la grande bourgeoisie européenne.
Notre démocratie camarade, c’est celle que nous construisons dans la lutte, celle des assemblés générales, des comités de lutte, des conseils de quartiers et d’entreprise, en un mot notre démocratie est réelle et vivante, c’est la démocratie soviétique ou chaque responsable élu est mandaté et révocable.
Camarades, pour améliorer notre sort il faut retrouver les sentiers de la victoire de classe ! Et pour vaincre, il faut réapprendre à s’organiser en conséquence ! Pour un parti révolutionnaire préparé au combat de classe ! Pour que nos vies s’améliorent, il faut compter sur nous-mêmes, renverser le pouvoir et les institutions des riches qui nous exploitent et pillent la planète, pour constituer nos propres institutions socialistes ! Il faut une insurrection pour gagner enfin le droit d’édifier notre société, dirigée pour et par le peuple, c’est-à-dire une société communiste !
Publié dans Combat n°9 Mai 2009