Les prisons :
Un scandale pour les punis de la société du capital !
Depuis vingt ans c’est 70% de prisonniers en plus, avec 64 250 détenus aujourd’hui, dont 17495 en attente de jugement, le tout entassé dans des prisons prévues pour accueillir un maximum de 50 807 détenus…
voilà la réponse de l’Etat bourgeois face aux difficultés, à la misère, que nous autres, enfants du peuple, subissons jours après jour ! Alors que les vrais voleurs et les exploiteurs s’en sortent toujours bien, il y a des milliers de nos frères qui croupissent enfermés comme des chiens, à trois ou à quatre dans des cellules de 9 mètres carrés, le tout pour des petits délits de jeunesse ! Le vrai scandale il est là !
La société du capital, loin d’apporter des réponses à la question sociale, aggrave la situation de la population ; alors comment s’étonner du développement de la délinquance, quand on sait que la jeunesse de certains quartiers est à plus de 50% au chômage ?!
La société n’a aucune solution à apporter ; elle nous pousse en permanence au vice et à la faute, et elle ose ensuite prétendre nous rééduquer… Hypocrisie mensongère ! La prison favorise la récidive, et il ne fait aucun doute que l’Etat français compte bien copier le modèle américain en enfermant toujours d’avantage nos camarades, quitte à faire de la prison un bizness à part entière (Avec 2,3 millions de prisonniers, les USA, concentrent 25% des détenus de la planète, le tout dans un système carcéral privatisé et fonctionnant selon une logique de rentabilité…).
Bref, les matons ont récemment protesté contre leur manque d’effectifs, mais qu’est-ce qu’il y a dans leurs revendications pour les prisonniers ? Que ces gardiens de prison libèrent donc nos frères s’ils veulent emmerder le pouvoir, et éviter d’être en sous-effectif !
Le peuple, prisonnier ou non, n’a que faire du nombre de matons, en revanche il exige une réponse au malaise social différente de celle que l’Etat inflige : la répression et l’enfermement généralisé !
Et nous sommes de plus en plus nombreux à avoir une solution pour cette société malade : une bonne opération a l’ancienne, une bonne révolution populaire !
Publié dans Combat n°9 Mai 2009