Chômage :
L’ordre du prolétariat-poubelle…
Depuis trois mois, 187800 salariés sont venus grossir les rangs des millions de chômeurs du pays. Mais les licenciements massifs qui sévissent n’ont pourtant rien d’une fatalité.
Ils sont une manière, pour les capitalistes, de faire payer au peuple le ralentissement de la croissance, pour continuer à empocher, eux, toujours les mêmes profits. Dans la logique du capital, le salarié est une marchandise comme une autre, qu’il convient d’exploiter au plus bas prix, et dont il faut pouvoir se débarrasser…
Derrière les belles promesses électorales, le chômage est donc une composante nécessaire et inévitable de la société capitaliste. Seule la société socialiste, fondé sur l’appropriation sociale de l’économie, permettra de répartir le travail entre tous et ainsi permettre à chacun de travailler moins.
Publié dans Combat n°10 ETE 2009