Pour l’amour du peuple, une arme contre le capital !

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Pour l’amour du peuple,

une arme contre le capital !

 

Le capital va mal, mais il se sent fort, alors quand ses détenteurs perdent quelques profits à cause de la crise, ils n’hésitent pas à le faire payer à toute la population du pays.

Le résultat c’est les licenciements et le chômage de masse qui en résulte, c’est la précarité et le durcissement de l’exploitation des salariés, c’est la dégradation accélérée de tous les services utiles à la population (santé, éducation… etc.) Après avoir profité grassement des aides de l’Etat, sorties miraculeusement de ses « caisses vides », la classe des capitalistes a bien l’intention de mener, toujours avec l’aide et la complaisance de son Etat, une guerre impitoyable contre le monde du travail. C’est la dure réalité du moment, et cette réalité-là, loin d’être une fatalité, il nous faut la changer !

Comment faire pour ça ?

Pour commencer, il nous faut inverser le rapport de force, une tâche que les directions syndicales -on l’a largement encore constaté cette année- n’ont pas l’intention d’opérer. Il ne faut donc rien attendre de nos représentants corrompus, et compter sur nous-mêmes, c’est à- dire sur la capacité d’organisation et de lutte des fractions combatives de la population, et de sa classe majoritaire, le prolétariat !

Mais comment peut-on organiser un rapport de force et une contre-offensive contre nos exploiteurs ? En prenant des initiatives visant, dans chaque entreprise ou quartier, à fédérer un, puis deux, puis tous les révoltés, syndiqués ou non, motivés pour constituer des comités de lutte ! Les comités de lutte doivent s’organiser et se multiplier, porter une plateforme de revendications, organiser les assemblées générales de travailleurs, et définir les modalités d’action (grèves, blocages de marchandises, séquestrations…etc.) C’est comme cela que nous parviendrons à créer le rapport de force, et à défendre nos intérêts vitaux et immédiats !

Mais dans la longue lutte à mort qui oppose le travail au capital, cela ne suffit pas, il faut aussi qu’une part grandissante des travailleurs révoltés s’organise sur la base d’idées claires et précises des objectifs historiques à atteindre. Car c’est seulement en renversant les capitalistes et en brisant leur Etat, que nous autres travailleurs, parviendrons à édifier une société qui nous convienne. Cette société, fondée sur la propriété collective de l’économie et des ressources, sur la planification démocratique des investissements et la libre détermination de nos besoins, nous l’appelons la société communiste.

Pour cela camarades, pour pouvoir vivre un jour dans une société de justice sociale, de fraternité, d’égalité, et de véritable liberté, il nous faudra livrer un combat acharné, à l’issue duquel nous exécuterons « l’ordre » de l’exploitation et le règne du capital privé. Pas de temps à perdre, en France comme ailleurs, pour l’amour du peuple, une arme contre le capital !

ELIAS

Publié dans Combat n°10 ETE 2009

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