Retraites : Travaille et crève !
Le gouvernement, prétextant une nouvelle fois le déficit des caisses de retraite et l’allongement de la vie, est bien décidé à repousser l’âge de la retraite, actuellement fixé à 60 ans.
En réalité, quand on sait que seul un tiers des salariés travaille encore en arrivant à cet âge(le plus souvent écartés par un patronat préférant une main d’œuvre fraîche), il est évident que le gouvernement n’a qu’un seul véritable objectif : baisser le montant des pensions !
Depuis les années 90, les gouvernements successifs n’ont eu cesse de justifier leurs politiques réactionnaires à l’égard des retraités, par des arguments fallacieux, sensés nous faire croire que quelques milliards de déficit accompagné du vieillissement de la population, exigeait que l’on fasse des sacrifices.
Ainsi, après avoir modifié le mode de calcul des retraites (basé aujourd’hui sur les 25 meilleurs années, au lieu des 10 comme auparavant), après avoir ensuite augmenté la durée de cotisations pour avoir une retraite à taux plein, la racaille gouvernementale voudrait aujourd’hui qu’on travaille jusqu’à la mort !
Car c’est bien de cela dont il s’agit quand le gouvernement vante le modèle allemand et sa retraite a 67 ans ! Mais une immense partie des ouvriers, meurt avant 67 ans !
Camarades, il n’y a pas la moindre raison de travailler plus longtemps, bien au contraire !
Les gouvernants, il y a quelques années, nous racontaient leurs salades sur une prétendue baisse du nombre des actifs, et donc de cotisants. Qu’en est-il ? Ils nous prévoyaient 2 millions d’actifs en moins ? Eh bien il y en a 2 de plus ! Ce sont des menteurs, des chiens au service du capital !
Camarades, que représentent-ils les 20 milliards de déficit des retraites, en comparaison des centaines de milliards de cadeaux qui ont bénéficié ces dernières années aux capitalistes grâce à L’Etat ? Il n’y a là qu’une histoire de choix, ou plutôt, d’Etat de classe.
Les politiciens bourgeois sont aux service de leur classe et n’ont absolument pas l’intention de faire bénéficier au peuple des formidables richesses et gains de productivité accumulés par l’économie capitaliste.
Publié dans Combat n°10 ETE 2009