Dans l’arène
de la lutte des classes,
pas de compromis !
Une lutte à mort !
Les temps sont durs, et les contradictions du système vont les rendre encore plus durs. La fuite en avant de l’économie capitaliste ne fait que retarder l’échéance, et la dette colossale qu’accumulent les Etats à son service ne pourra pas être remboursée.
Alors que les intérêts de ces dettes pèsent déjà lourdement sur les populations via les budgets publics, il semble que la seule alternative soit à terme d’annuler les dettes, prélude inévitable à une terrible crise puis à une longue récession. L’époque du capitalisme ascendant, ce mirage de flamboyance nourri par le sang des peuples, s’achemine vers sa perte, et annonce inéluctablement la guerre implacable que le capital (sauvegarde de ses profits oblige) imposera aux peuples en général et à la communauté d’intérêt salarié en particulier.
Alors, la question qui se pose est la suivante ; Sommes-nous prêts, nous autres militants révolutionnaires, à porter la colère des peuples vers une lutte insurrectionnelle décisive contre le capital ? Eh bien non, nous ne sommes pas préparés pour assumer nos responsabilités historiques ! Le vieux mouvement ouvrier issu du 20ème siècle s’est pacifié, et ses directions dégénérées et corrompues, ne sont même plus capables d’assurer la défense syndicale des quelques acquis qui nous restent, tandis que les jeunes forces révolutionnaires n’en sont qu’à leurs premiers pas. Notre tâche ? Reconstruire partout, une force unifiée des révoltés, un parti révolutionnaire, capables d’asséner un jour le coup de grâce insurrectionnel aux Etats capitalistes. Les salariés doivent comprendre rapidement les limites anachroniques des mobilisations légalistes et stériles, des directions syndicales traitresses et des partis de la gauche institutionnelle.
L’arène de la lutte des classes, ne peut déjà plus admettre l’esprit de compromission, car c’est bien un combat de mise à mort du système que nous nous préparons à livrer !
Publié dans Combat n°11 Automne/Hiver 2009