Le capital sacrifie les peuples… Assenons lui la peine capitale !!!

Le capital sacrifie

les peuples…

Assenons lui

la peine capitale !!!

 

En Europe, le peuple grec encaisse de plein fouet les conséquences de la crise d’un système aussi stupide que destructeur. Comme Les autres États capitalistes, l’État grec a développé des déficits budgétaires, c’est-à-dire que faute de vouloir et pouvoir taxer les riches, il n’a pas suffisamment de rentrées d’argent pour assurer ses dépenses.

D’où la nécessité pour lui d’emprunter des sommes colossales à quelques grandes banques, qui perçoivent au passage des intérêts de plus en plus importants (des milliards à payer en plus du remboursement). De là découle la fameuse dette de l’Etat grec. Mais beaucoup d’autres pays capitalistes ont une dette colossale à rembourser (France, Royaume uni, USA….) Le problème de la Grèce est qu’elle a été « ciblé » en premier par les spéculateurs et qu’elle est jugé incapable de rembourser cette dette. D’où la situation de crise, car pour pouvoir continuer à emprunter, il faut que la Grèce « prouve » aux grands banquiers qu’elle est capable de rembourser, en faisant supporter brutalement des gros sacrifices à la population ! L’union européenne et le FMI, promettent donc, au pouvoir grec au bord de la faillite, de lui arranger un prêt sur 3 ans de plus de 100 milliards d’euros, mais à condition que celui-ci engage un « plan d’austérité » de grande envergure. Les conséquences pour la population grecque seront désastreuses : baisse des salaires dans la fonction publique, baisse des pensions de retraite, hausse de la TVA, destruction accélérée des services publics et de la protection sociale… Mais la Grèce n’est que la première sur la liste, l’Irlande, le Portugal, puis l’Espagne, sont exposés à court terme au même phénomène.

Quant à la France ? Eh bien, avec plus de 140000 milliards de dette accumulée, et environ 50 Milliards d’euros d’intérêts a rembourser chaque année (sur un budget d’État situé entre 300 et 400 milliards d’euros), inutile de dire que l’État est plus qu’ endetté ! Et en vérité, les économistes sérieux le savent bien, les dettes colossales et toujours croissantes des Etats capitalistes ne seront jamais remboursées, ce qui entraînera inévitablement une crise sans précédant du système capitaliste ! Mais cette vérité aussi évidente qu’inavouable, n’empêche nullement nos politiciens bourgeois d’accélérer leur casse sociale en la justifiant par la prétendue nécessité d’un « plan d’austérité » qui ne dit pas son nom. Le gouvernement parle ainsi de l’urgence de réduire les déficits publics ? Mais les déficits, par exemple ceux de la Sécurité Sociale et des retraites -qui représentent à eux deux réunis quelques dizaines de milliards d’euros- peuvent être résorbés d’un seul coup en récupérant les cadeaux fiscaux offerts par l’État en 2010 (75,5 milliards d’euros de manque à gagner) ! Il ya donc une propagande gouvernementale et médiatique des plus malhonnêtes concernant les déficits et plus précisément, à propos des régimes de retraite ! En effet, lorsqu’on y regarde d’un peu plus prés, et qu’on constate que : premièrement, les déficits budgétaires de l’État sont en fait de l’argent offert aux riches ; que, deuxièmement, il ya 5 millions d’actifs inoccupés qui ne demandent qu’à cotiser pour nos anciens ; que, troisièmement, la répartition du PIB (1607 milliards d’euros en France) laisse plus d’une centaine de milliards de profits parasites aux capitalistes ; que, quatrièmement, la productivité du travail s’est développée de manière extraordinaire… Quand on sait tout ça on est en mesure d’affirmer qu’il n’y a pas la plus petite bonne raison pour que nous autres, travailleurs salariés, soyons obligés de travailler plus longtemps pour bénéficier d’une retraite pleine, bien au contraire !!!

En réalité, les mensonges des représentants politiques et médiatiques du système capitaliste, ne peuvent pas masquer les possibilités d’une économie et d’une société fondées sur des bases socialistes. L’organisation d’une société fondée sur la propriété sociale de l’économie permettrait :

1) De travailler tous.

2) De travailler moins, avec d’avantage de congés.

3) De partir avec une retraite pleine beaucoup plutôt.

4) D’augmenter son niveau de vie et surtout sa qualité de vie…

Bref, en un mot, les possibilités matérielles pour l’édification d’un monde d’abondance, de justice sociale, d’égalité et de liberté sont là, mais pour obtenir le droit de construire ce monde-là, il va falloir s’arracher ! Car c’est d’une révolution dont nous aurons besoin pour prendre les rênes de la société !

ELIAS

Publié dans Combat n°13 Mai/Juin 2010

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