Rentrée scolaire :
16 000 suppressions de postes !
L’argent donnée en cadeau aux détenteurs du capital (subventions, niches fiscales, etc.) devant sortir de quelque part, c’est une nouvelle fois l’Education Nationale qui est mise à contribution pour combler les déficits d’une politique sociale et économique toujours en faveur des plus riches.
Ce sont donc 16000 postes en moins cette année, plus de 40000 supprimés depuis 2003.
Les conséquences se feront sentir tout de suite et accompagneront les élèves tout au long de leur parcours scolaire : classes surchargées, enseignement au rabais, diminution des heures d’enseignement dans certaines matières, sans parler de la surcharge de travail pour les enseignants et pour le personnel des établissements (personnel de cantines, d’entretien, surveillants, conseillers d’orientation, infirmiers, etc.) Ainsi entend le pouvoir former nos jeunes générations et les préparer à la vie active !
S’attaquant depuis des décennies à l’Education Nationale, au service public, les gouvernements successifs préparent à terme la marchandisation du système éducatif, instaurant par ce biais une éducation privée pour les nantis et une autre publique mais dévalorisée pour les enfants des travailleurs.
Dans la logique capitaliste, tous les secteurs de la société, tous les services, sont condamnés à être gérés à l’aune de la rentabilité.
Or, en même temps, on demande aux travailleurs toujours plus d’efforts… Jusqu’à quand ?
Publié dans Combat n°14 Septembre 2010