Face aux tromperies politique du système, un seul projet : Le socialisme !

Face aux tromperies politique du système, un seul projet :

Le socialisme !

 

L’ensemble des représentants politiques et médiatiques de notre société bourgeoise taisent, consciemment ou non, la vérité suivante : le système capitaliste n’est pas un horizon indépassable.

Les professionnels du mensonge, et les idiots a leur service, sont en effet passés maîtres dans l’art et la manière de nous faire croire, soit que les maux et les problèmes sociaux sont une fatalité, soit encore que nous pouvons espérer améliorer (un peu) le monde en votant, en participant aux bonnes œuvres ou en consommant « différent »… Mais dans tout les cas, il faudrait se faire une raison, il n’y aurait pas de solutions politiques totales et possibles pour les sociétés humaines et il faudrait se résoudre à ne compter que sur nos simples bonnes volontés individuelles pour limiter (un peu) les dégâts …

Et pourtant, du milliard d’êtres humains qui souffre de malnutrition, jusqu’aux désastres environnementaux, en passant par la multitude des injustices qui pourrissent la vie de la quasi-totalité des travailleurs salariés et indépendants, il n’y a, en y regardant de plus près, pas un seul mal qui ne trouve sa source dans l’organisation économique et sociale en vigueur. L’économie capitaliste, et ses lois inhérentes de recherches du profit à court terme, sont en effet comparables à un cancer planétaire. Mais si le diagnostic est établi, quelles sont les solutions ? Eh bien elles sont de type socialiste ! Nationalisons dès aujourd’hui l’ensemble des grands domaines agricoles, les industries agro-alimentaires, et les centres de distribution, il n’y aura évidemment plus une seule raison pour ne pas pouvoir éliminer en très peu de temps toute trace de famine et de malnutrition sur la planète !

De la même manière, nationalisons les structures économiques et les banques, et il n’y aura plus une seule raison pour que les sociétés humaines ne puissent désormais avoir le choix d’investir là où les nécessités environnementales l’exigent ! Enfin, la socialisation des grandes et moyennes entreprises offrirait très rapidement à la société la possibilité de répartir le travail entre tous, c’est-à-dire d’en finir avec le chômage en permettant à chacun de travailler moins en profitant toujours d’avantage du progrès commun …

En vérité, nous ne sommes plus dans une époque de pénurie ou l’humanité doit s’accommoder de certaines souffrances propres à une pauvreté et une misère difficilement évitable.

Notre époque, est celle de l’abondance, nous sommes arrivé à un niveau de développement, où les sociétés humaines sont capables de produire et de s’organiser pour que tous et toutes puissent vivre décemment et harmonieusement. Nous sommes entrés dans une époque où toutes les possibilités s’offrent à nous, une époque où toutes les solutions existent, mais qui n’en demeure pas moins, l’époque d’un monde malade.

Mais à qui profite la maladie ? Eh bien, elle bénéficie aux possesseurs de capitaux -la classe sociale bourgeoise- ceux-là même qui ont constitué les États contemporains, et mis en place tout un arsenal répressif (armée, police, justice…) et idéologique (médias, démocratie parlementaire, « droits de l’homme »…), pour rester au pouvoir. Voilà pourquoi, la bourgeoisie, bien qu’ultra minoritaire, est puissante, et qu’elle est aussi déterminée que capable, de défendre son système envers et contre tous. Depuis l’échec des premières révolutions socialistes, la classe dominante possède ou contrôle tout. Nous sommes le peuple, mais nous avons tout à reconstruire. Ce que nous avons déjà fait et obtenu ? La bourgeoisie les défait. Les partis que nous avons constitués par le passé ? La classe politique capitaliste les récupère. Notre histoire révolutionnaire ? Les historiens libéraux la déforment à leur guise. Notre projet politique ? La clique politico-médiatique le nie ou le transforme en épouvantail de sang…

En vérité, tout est une question de rapport de force. La bourgeoisie a gagné son premier bras de fer historique contre le jeune et immature prolétariat du 20ème siècle. Elle a ainsi obtenu un sursis. Mais nous entrerons inévitablement bientôt dans une nouvelle période de la lutte des classes, celle du réarmement général, idéologique et organisationnel, du peuple ouvrier et salarié ! C’est seulement en devenant plus forts que les parasites de la classe dominante, que nous gagnerons le droit de décider démocratiquement de la marche économique et sociale de la planète.

C’est seulement en arrachant insurrectionnellement le pouvoir, que nous briserons l’appareil d’État bourgeois, et que nous édifierons notre propre État, fondé sur les assemblées et les comités d’une véritable démocratie populaire. Ainsi, plus rien n’interdira à la société humaine de procéder aux opérations et aux traitements nécessaires à sa pleine guérison, jusqu’à la société sans classe et sans État, jusqu’à la société communiste !

Publié dans Combat n°22 Septembre 2011

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