Le capitalisme mène l’humanité
à la destruction
Parler d’écologie dans le cadre de démocraties parlementaires bourgeoises est une esbroufe bourgeoise au service du capital, de surcroît réactionnaire et antirévolutionnaire par essence.
Toute prétention écologique sans socialisation, planification des ressources et expropriation des exploiteurs est un non-sens et cantonne le peuple à subir au lieu de se révolter. Subir une production pour le seul profit des élites … autrement dit production anarchique et gaspillage démesuré.
Encore une fois ici, une vraie écologie ne peut être que socialisation, planification des besoins et expropriation de la classe aux affaires. Une révolution pacifique est donc une utopie pour bobos-gauchos, et seul le peuple en armes peut changer ce monde. Une vraie écologie ne peut naître que par la socialisation de l’ensemble de la société : en ressources, production, transports, distribution. Le capital exploite -toujours à la recherche de profits- la filière écologique. Preuve, le simple tri des ordures : la matière première est rachetée pas cher (c’est vous la main-d’œuvre gratuite !) par les entreprises qui produisent des nouvelles canettes, ou autre, et vous les revendent.
Quant aux médias à la solde du capital, leur rôle est de vous faire culpabiliser. Vous devenez écolos … mais pas révolutionnaires.
Et tout va bien dans le « meilleur des mondes » … capitaliste !
Une écologie dans le cadre d’une économie de marché n’est qu’une duperie morale pour les gogos-bobos gauchos. Les multiples leaders des mouvements écolos ne sont, pour leur part, que des petits bourgeois et social-traîtres. Seul les intéressent un éventuel siège dans un parlement (parle et ment !) national ou européen -siège grassement payé- et tous les avantages (à vie) qui vont avec. Si siège acquis, ces leaders ne manqueront pas -par médias interposés et programme à deux balles- de vous faire culpabiliser sur l’utilisation du PQ : c’est leur job ! Loin des préoccupations du peuple, ils se donnent bonne conscience en parlant développement durable autour d’un repas bio. Ils se félicitent de l’expulsion des travailleurs du centre-ville, bien trop bruyants et polluants pour leur idéal à vélo. L’accident industriel du site de traitement nucléaire de Marcoul leur ferait presque plaisir.
On peut voir dans tous les médias s’étaler leur laïus hystérique sur le nucléaire dont le seul but est de distiller la peur et détourner le regard des véritables enjeux. Pas un mot sur les problèmes de la sous-traitance qui presse les travailleurs comme des citrons, développe la précarité et oblige à travailler dans des conditions de sécurité criminelles.
Ce qui tue aujourd’hui dans le monde c’est le travail ! Sauf pour ces gens-là ! Combien de morts liées au terrorisme et au nucléaire ? Combien de morts dans les entreprises dont on n’entend jamais parler ?
Publié dans Combat n°22 Septembre 2011