La dette :
Une arnaque et une arme de guerre contre le peuple !
Toute l’actualité dite « de la crise de l’endettement », se résume à une vaste arnaque consentie par les pouvoirs des Etats capitalistes.
Ces derniers ont en effet choisi d’emprunter aux banques privées, en interdisant aux banques centrales leur rôle de créditeur (avec des crédits sans taux d’intérêt).
En clair, c’est consciemment que nos dirigeants politiques, quelle que soit leur étiquette politique, ont choisi de nous mener à ces situations d’endettement, accompagnées d’intérêts colossaux en faveur des banques.
Camarades, nous sommes dans un Etat bourgeois, et il n’est pas étonnant que George Pompidou, dirigeant de la banque privé Rothschild dans les années cinquante, ait décidé -une fois président- de modifier les statuts de la banque de France, de façon à ce que « le trésor public ne (puisse plus) être le présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque Centrale » (article 25 de la réforme de la Banque Centrale datée du 6 janvier 1973). Et ce n’est pas non plus surprenant que tous les dirigeants politiques, de la gauche de Mitterrand à la droite de Sarkozy, aient accepté et aggravé cette situation, toujours pour, au final, engraisser les banquiers aux frais du contribuable (environ 1400 milliards euros d’intérêts ont été versés à ces riches parasites au nom de la dette, c’est-à-dire une somme comparable à la dette elle-même !)
Par ailleurs la privatisation des entreprises publiques, les exonérations fiscales, et l’ensemble des cadeaux que les gouvernements successifs ont fait à la bourgeoisie, voilà ce qui à creusé des déficits en plombant les recettes publiques.
Pour dire les choses simplement et clairement : la dette, en France, comme ailleurs, est à la fois le produit et l’instrument d’un racket général des pouvoirs capitalistes contre les populations !
Publié dans Combat n°24 Novembre/Décembre 2011