Contre le mensonge
des élections,
Nous répondrons par
la révolution !
L’arnaque électorale est totale. Dans l’attente de présidentielles qui ne changeront rien, nous subissons plus violemment encore les coups du pouvoir !
La dernière attaque d’envergure en date c’est la « TVA sociale ». En quoi elle consiste ?
Eh bien à faire peser sur la population le coût du financement des allocations familiales, en augmentant la TVA de 19,6% à 21,2% (la TVA à 5,5% sur les produits de premières nécessités a récemment été augmentée à 7%), le tout pour affranchir les grands patrons de cotisations sur les salaires compris entre 1600 et 2100 euros. C’est donc un cadeau de 13 milliards que le pouvoir fait aux capitalistes (à rajouter aux 31 milliards dont ils bénéficient déjà), au nom d’une « compétitivité » qui entre de façon toujours plus criante en contradiction avec toute idée d’intérêt général.
Mais alors que le caractère profondément antisocial de cette annonce est incontestable, quelle résistance allons-nous opposer ?
Une partie d’entre nous répondrons favorablement à l’appel de la CGT et de la CES (confédération européenne des syndicats), à se mobiliser et à faire grève le 29 février prochain contre l’austérité, mais au-delà de cette énième journée de résistance symbolique, que va faire le peuple ? Eh bien il ne fera en général rien d’autre qu’attendre le droit de mettre un bulletin dans une urne, avec un espoir limité certes, mais suffisant pour subir plutôt qu’agir. Tout l’intérêt idéologique de la façade démocratique d’un régime capitaliste est là. Tandis que l’Etat de la bourgeoisie assure inébranlablement la continuité politique favorable à la classe dominante, il avance une pseudo-liberté de choix démocratique, avec un sacro-saint droit de vote, pour acheter la complicité et la passivité d’une large partie de la population. Il est grand temps de sortir de ce petit jeu de dupe !
Les faits parlent d’eux-mêmes, les résultats électoraux n’ont aucune incidence sur les politiques générales menées. Cela fait trente ans que les capitalistes ont jugé que le rapport de force leur était favorable pour mener une vaste offensive libérale contre le salariat.
Et ça fait trente ans que les gouvernements, à commencer par la gauche de Mitterrand (plan Delors, en 1983), ont exécuté avec zèle leurs souhaits.
La gauche et la droite se sont ainsi partagé les rôles. La gauche de Jospin (avec le PCF et les verts) excella par exemple dans sa capacité à privatiser massivement (le record absolu en la matière), mais au final le résultat politique est le même.
Voilà pourquoi, nous disons qu’il n’y a non seulement pas un kopek de confiance à accorder à tous ces politiciens démagogues, mais qu’il y a surtout une insurrection populaire à préparer contre l’Etat et toutes ses institutions ! Camarades, il n’y a qu’une seule manière d’être communiste, celle de la révolution violente pour un nouveau pouvoir rouge fondé sur notre démocratie des assemblées populaires. C’est pour cela, et pour notre projet de transformation socialiste, que nous ferons campagne !
Publié dans Combat n°26 Février 2012