Le seul projet révolutionnaire : Le communisme !
Pour changer réellement les choses, nous ne pouvons pas compter sur les institutions démocratiques du régime en place. Cette vérité est éprouvée par l’histoire. Nous disons, nous autres marxistes, que la seule manière de transformer la réalité sociale c’est de renverser la classe sociale qui la commande et la détermine.
Cette classe sociale au pouvoir, c’est la bourgeoisie, et nous disons que la classe sociale montante et majoritaire du prolétariat, peut et doit s’acquitter de cette tâche de renversement. Mais cet objectif révolutionnaire implique de dissiper aux yeux du plus grand nombre l’illusion idéologique de la démocratie et de l’Etat comme entité impartiale. L’Etat en place et sa démocratie, ne sont pas neutres, mais sont les outils de domination de la classe sociale au pouvoir.
Aucune confusion ne doit subsister sur cette question. La classe salariée, en arrachant le pouvoir, doit détruire l’Etat bourgeois et les institutions en place. La classe salariée doit donc également mettre en place son propre pouvoir et ses propres institutions démocratiques. Ces dernières ne relèvent pas d’une volonté fictive, mais ne sont rien d’autre que le développement institutionnalisé des assemblés générales et des comités bien réels que le salariat met en place chaque fois qu’il lutte, qu’il doit décider et qu’il doit s’organiser en pouvoir contre le patronat ou l’Etat.
Le durcissement de la lutte des classes peut et doit donc aboutir à une révolution, et à un nouveau type de pouvoir d’Etat, salarié et autrement plus démocratique que le parlementarisme bourgeois. Une fois parvenu au pouvoir, le salariat et ses composantes organisées, aura pour tâche de réorganiser le fonctionnement économique et social sur de nouvelles bases. L’ensemble des infrastructures économiques et les capitaux passeront ainsi -par l’expropriation des capitalistes- dans le domaine public, ce qui permettra à la société de planifier son activité et de déterminer ses investissements en fonction des besoins réels et des nécessités.
L’économie socialiste permettra, entre autres choses, de repartir le travail entre tous (en baissant le temps de travail), de partager équitablement les richesses, de faire passer toutes les productions d’abondance dans le domaine de la gratuité, de résoudre –en ajustant consciemment les investissements- les problèmes environnementaux, de mettre en place des liens de coopération et de solidarité sur le plan international… Bref, le communisme deviendra le cadre permissif pour tous les progrès sociaux, humanitaires et environnementaux.
Et la réalisation de ce projet n’a qu’un seul et unique obstacle : Le pouvoir des oligarques capitalistes ! Alors, préparons-nous et armons-nous !
Publié dans Combat n°27 Mars/Avril 2012