C’est la guerre ! (PSA, Doux, Air France, Sanofi)

PSA, Doux, Air France, Sanofi :

C’est la guerre !

 

La direction de PSA vient de lâcher sa première bombe. Le plan de bataille habituel se dessine enfin après plusieurs mois de désinformation sur la santé réel du groupe.

Jusqu’à 10 000 emplois seront supprimés soit 10% des effectifs en France. Le site d’Aulnay sera totalement fermé : 3 000 emplois plus 10 000 induits sur les environs. Et la direction réclame en plus la baisse du coût du travail ! Que va donc nous sortir le PS ! Négocier encore plus de flexibilité pour sauver quelques emplois ? Nous n’avons rien à attendre d’un gouvernement bourgeois, il ne faut compter que sur nous-même.

Dans le cas de PSA ce sont l’ensemble des salariés en Europe qui sont également menacés. La riposte syndicale se doit d’être à la hauteur de la férocité et de l’ampleur de l’attaque ! PSA n’est pas la seule direction à laisser sur le carreau ses salariés.

Le groupe Doux est en redressement judiciaire par ce que son propriétaire à refuser d’y injecter un peu de l’argent que sa famille à accumuler pendant des années en tant que n°1 de la volaille en Europe. Il préfère couler la boîte que de payer ces créances jetant ainsi 3 800 salariés et près de 800 éleveurs à la rue.

Air France se joint à la danse. Ce sont donc 5 000 suppressions de postes qui viennent s’ajouter aux 4 000 des dernières années alors que le trafic ne cesse d’augmenter, les avions sont pleins à craquer avec les billets les plus cher du marché !

Sanofi n°3 mondial de l’industrie pharmaceutique espère bien passer n°1 l’année prochaine avec bon an mal an 9 milliards de résultat net et une augmentation de 38% en 4 ans L’objectif principal de la direction est de répondre aux exigences des actionnaires en terme de rentabilité financière : augmenter la redistribution des résultats de 35 à 50%, soit une augmentation équivalente à la masse salariale de la France. Alors que les dividendes ont déjà augmenté de 100% en 7 ans ! La direction tente de faire croire que tout ne serait pas définitivement ficelé. Et voudrait entraîner les organisations syndicales dans des réunions d’accompagnement conduisant à l’acceptation des restructurations décidées. Tous en guerre contre le capital !

Publié dans Combat n°28 Été 2012

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