Dynamitons le pouvoir de l’argent !

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Dynamitons

le pouvoir de l’argent !

 

Nous l’avions prédit, dit et répété, la nouvelle clique gouvernementale est entièrement dévouée aux intérêts des puissants. Sur le fond, la gauche ne diffère en rien de la droite, sur la forme elle est peut-être encore pire puisqu’elle trahit sans vergogne les quelques espoirs qu’une partie de la population avait pu placer en elle.

C’est ainsi qu’après avoir pesté contre  Sarkozy, la gauche nous prépare un équivalent de la « TVA sociale » en projetant au nom de la baisse du coût du travail un cadeau de 40 milliards au patronat sous forme de baisse de charge. Malgré les promesses du premier ministre Ayrault qui affirmait qu’il n’augmenterait « […] jamais ni la TVA, ni la CSG […] », le gouvernement s’apprêterait ainsi à compenser cette offrande aux riches (on n’est plus dans « les coup de pouce » cette fois) en augmentant graduellement la CSG (contribution sociale généralisée) En clair, il s’agit encore de faire payer le peuple pour engraisser les riches, au nom de la compétitivité… Quant à la taxation sur les hauts-revenus qui faits brailler les « pigeons » de patrons ? Eh bien elle ne représente qu’à peine plus de 200 millions, c’est-à-dire, pour se faire une idée, trois fois moins que le seul montant récolté grâce aux nouvelles taxes sur le tabac et la bière, qui elles viseront avant tout les pauvres ! Les faits sont têtus, le gouvernement, derrière l’illusion de ses « micro coups de pouce » au peuple et ses pseudo taxes aux riches, ne fait que poursuivre le racket généralisé au profit des puissants !

Sur le terrain des licenciements l’imposture gouvernementale est du même ordre. Comme Sarkozy avec les sidérurgistes de Gandrange, Hollande et son ministre de l’industrie Montebourg, ont trahi les travailleurs de Florange, qui se sont vu annoncer la fermeture des deux hauts-fourneaux par Arcelor-Mittal. Sur le plan national, avec plus de 10% d’actifs au chômage (de 3 à 6 millions de sans- emplois), l’hécatombe s’est accélérée. Les groupes capitalistes tel que PSA, Petroplus, Sanofi, Presstalis, Castorama ou encore Conforama, s’en donnent à cœur joie et programment des licenciements à tour de bras. « Où est l’Etat, où est le gouvernement, où est le président de la république ?! » avait déclaré Hollande en février dernier devant les travailleurs de Petroplus pour feindre l’indignation devant le laisser-faire complice de Sarkozy. Eh bien l’Etat, le gouvernement et le président, sont toujours à la même place… de serviteurs du grand capital !

Du pacte budgétaire européen, jusqu’à sa complicité en matière de licenciement, en passant par sa politique fiscale, la politique antisociale du gouvernement Hollande/Ayrault confirme une fois de plus ce que nous autres marxistes avons toujours affirmé : le caractère bourgeois de l’Etat et de sa démocratie !

Les électeurs n’ont décidé de rien, ils ont opté pour une alternance fantoche, mais n’ont fait que cautionner la continuité politique d’un même régime. Le pouvoir de l’Etat bourgeois et ses hauts fonctionnaires permanents, c’est à la fois le produit et l’instrument du régime de propriété capitaliste.

Comprendre cela, comprendre que l’Etat actuel est définitivement et par nature l’outil de domination de la grande bourgeoisie sur le peuple salarié, c’est la condition pour élever sa conscience au niveau des tâches de la révolution communiste.

C’est une révolution violente qui pourra renverser le régime, briser son appareil d’Etat afin d’édifier une société communiste fondée sur la propriété sociale de l’économie, avec un nouveau pouvoir révolutionnaire, doté d’une autre forme de démocratie (soviétique) !

Et cette révolution, elle ne s’attend pas, elle se prépare !

Camarades, retroussons nos manches et dynamitons le pouvoir de l’argent !

Publié dans Combat n°29 Automne 2012

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