Face au gouvernement du capital :
Il faut soulever
le peuple !
Le pays va mal, de plus en plus mal, sous la logique implacable du capital. Les salaires sont maintenus à un niveau désespérément bas, le chômage de masse s’aggrave et les services d’utilité publique se dégradent sous l’effet conjugué des privatisations et de l’austérité généralisée.
Ayrault déclare « qu’il n’y a pas d’austérité » que « c’est une invention de la propagande » ! Mais de quoi parle-t-il ? Qu’il vienne donc nous répéter ça en face, nous qui n’arrivons plus à joindre les deux bouts, nous qui subissons quotidiennement le pourrissement économique et social ! À moins qu’il se félicite de façon cynique qu’il n’y ait, en effet, pas d’austérité pour ses petits copains du CAC 40 qui ont encore pu reverser aux actionnaires plus de 40 milliards d’euros en 2012, soit 5 % de plus qu’en 2011 !
Car c’est bien ça la seule préoccupation de Hollande et de la vermine gouvernementale ! Gaver les riches, à grands coups de « réformes structurelles », qui cassent le droit du travail au nom de la flexibilité comme récemment avec l’Accord National Interprofessionnel (l’ANI), qui ruine le pays en bradant petit à petit les entreprises publiques au privé, et qui projette une nouvelle fois d’allonger la durée de cotisation des travailleurs pour avoir une retraite pleine !
Mais ce triste constat est loin d’être une fatalité. Il n’est en rien dû à une « réalité économique » avec laquelle le gouvernement doit composer. Ne nous y trompons pas ! Il est le résultat de la volonté consciente d’une classe sociale prête à tout pour conserver ses avantages et son pouvoir ! Cette classe des grands capitalistes, c’est elle qui est à l’origine et qui détermine ses États bourgeois et ses systèmes politiques. Il n’y a donc rien d’étonnant au fait que le gouvernement et sa légitimité démocratique de façade, ne soit en réalité rien d’autre qu’un énième vulgaire service d’exécution politique au service de la dictature du capital ! Ces notions marxistes élémentaires, sont maintes fois démontrées et vérifiées ! Il n’est pas permis de les oublier !
Si les politiciens doivent inspirer la colère, ce n’est donc pas seulement en raison de quelques scandales de corruption, de quelques Cahuzac, Guéant et consort ! En réalité ils doivent motiver notre révolte car ils sont tous des arnaqueurs professionnels missionnés pour défendre les intérêts crapuleux de la grande bourgeoisie financière et industrielle ! Et la démocratie bourgeoise a plus d’un menteur à son arc ! Elle pourrait, au gré de l’opinion, tout autant compter demain sur un Mélenchon ou une Le Pen, pour effectuer son sale travail de manipulation !
Cette démocratie-là, c’est un usurpateur pour chacun, et la dictature des riches pour tous !
Mais il n’y a pas de leurres qui tiennent avec nous ! Incorruptibles et déterminés, nous préparerons sans relâche l’heure du soulèvement populaire !
Publié dans Combat n°31 Printemps 2013