Révolutionnairement vôtre !

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Non classé
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Révolutionnairement vôtre !

 

À quoi reconnait-on un marxiste révolutionnaire, d’un traitre au communisme (PCF), d’un opportuniste contestataire (NPA), et d’un idéaliste gauchiste (anarchiste, ultra-gauche, etc.) ? À sa cohérence et ses principes politiques !

Ainsi, posez ces simples questions à un militant d’une organisation ; Explique-moi ton projet politique ? De quelle façon doit-on procéder pour conquérir le pouvoir de mettre ce projet en place ? Et quelles sont les moyens politiques et les conditions d’organisation pour y parvenir ?

De cette façon, vous identifierez très vite avec un minimum de lucidité, au travers d’une multitude d’incohérences et de contradictions, le baragouinage tordu et gêné du traitre réformiste, le vide politique du contestataire, et l’idéalisme déconnecté des réalités du gauchiste.

Donc, fondamentalement, le marxiste révolutionnaire, c’est celui :

– Qui défend les perspectives de transformation communiste. Donc pas seulement un idéal pour partie fantasmé, mais les principes concrets qui déterminent la construction de la société communiste. À savoir : la nationalisation des moyens de production, la socialisation graduelle des coûts de satisfaction de la population (gratuité progressive des biens et services d’abondance), ou encore les bases constitutives de la démocratie communiste (assemblés, mandats, révocabilité, etc.)

– Qui défend la conquête révolutionnaire du pouvoir, comme principe incontournable d’accès pour la classe salariée exploitée aux commandes d’un nouvel Etat ouvrier et communiste. Ainsi, face au mensonge de « l’impartialité » de la démocratie bourgeoise, les principes du soulèvement insurrectionnel et de la démolition de l’Etat bourgeois en place sont défendus, et expliqués, par le militant marxiste.

– Enfin, le marxiste est nécessairement engagé dans un parti car il reconnait l’importance de l’élément conscient et organisé, comme condition pour parvenir à ses fins révolutionnaires. Il sait que la simple spontanéité des luttes populaires est condamnée à l’échec face à un ennemi bourgeois expérimenté, lucide, rusé et armé. Il se donne donc les moyens de ses ambitions, en construisant une arme organisée, politiquement homogène (mêmes principes et projet commun) et déterminée pour gagner la révolution. Il illustre donc ses convictions dans la lutte par une praxis révolutionnaire concrète.

Communisme, révolution et parti ! En dehors de ça, il n’y a que traîtrise, nihilisme, et inconséquence ! Vouloir aller jusqu’au Z de l’idéal communiste, c’est commencer par respecter l’ABC ! 

Publié dans Combat n°31 Printemps 2013

Laisser un commentaire