Travailleur, camarade,
lève-toi ! Organise-toi !
Révolte-toi !
Nous autres, les travailleurs, les chômeurs, les étudiants, les hommes et les femmes du peuple, n’avons-nous pas les meilleures raisons de nous révolter ? Salaires, emplois, conditions de travail et de vie, tout est passé au crible de la rapacité du pouvoir. Qu’attendons-nous pour riposter !?
Nous devrions attendre les prochaines élections, peut-être !? Car, soyons en certain, l’Etat bourgeois, quelque soit ses représentants -ceux-ci étant préalablement filtrés pour servir les riches – va continuer son racket généralisé contre la population !
Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait promis qu’il n’augmenterait « pas la TVA pour combler les trous du budget de l’Etat ». Eh bien chose promise, chose non tenue, c’est bien la TVA -impôt injuste par excellence- qui augmentera dès 2014 ! La TVA passera donc de 19,6% à 20% et de 7% à 10% dans la restauration et l’hôtellerie, permettant ainsi d’arracher 6 milliards/an à la population. Et qui va empocher cette somme ? Eh bien, ce sont les grands patrons à qui l’Etat offre -au titre du crédit-compétitivité- 20 milliards chaque année, alors même que ceux-ci s’affranchissent -grâce à différents procédés de fraude- de 32 milliards/an de TVA !
Le cap gouvernemental est donc clair comme de l’eau de roche, c’est celui d’une politique de domination de classe ! D’un côté, le pouvoir « saigne le malheureux », en imposant, par exemple, l’impôt sur le revenu à 800 000 ménages modestes, et de l’autre, il gave les riches et conforte les privilèges, en refusant, par exemple, d’encadrer les hauts revenus du privé ou en annulant la taxe sur les résultats d’entreprise…
Derrière les maigres promesses non tenues faites au peuple, le gouvernement dévoile sa seule véritable intention : imposer l’austérité généralisée aux classes populaires, avec 45 milliards d’économie prévus sur trois ans, pour assurer l’enrichissement de la classe capitaliste industrielle et financière (60 milliards d’intérêts payés chaque année au nom d’une dette volontairement contractée auprès des banques et des assurances privées, et dans l’intérêt exclusif de celles-ci !).
La voilà la réalité ! Tout le baratin politicien et médiatique consistant à nous faire croire « que nous avons vécu au-dessus de nos moyens » et qu’il est aujourd’hui normal d’en payer le prix, ou encore que le fait de soigner la « compétitivité » des riches est une manière de servir « l’intérêt général », tout ceci, n’est qu’une infâme propagande de classe constituée d’une série de sophismes libéraux grossiers auxquels nos élites ne croient pas elles-mêmes une seconde ! Et pourtant, les serviteurs zélés du pouvoir, ces chiens de garde de l’idéologie dominante, nous les répètent en boucle…C’est pathétique !
Renvoyons donc la classe ennemie à ses grotesques postures démagogiques ! Démasquons et défions ses marionnettes politiques et ses grands médias, et imposons nous, camarade, armés des lumières du marxisme et de notre colère de classe, au cœur de l’arène politique ! Car il est grand temps pour nous autres, les travailleurs, les hommes et les femmes du peuple, de nous lever, de nous organiser et de nous révolter !
Publié dans Combat n°33 Hiver 2013/2014