Continental
Dans le Midi-Pyrénées, trois usines de l’industrie de l’automobile appartenant à l’entreprise Continental qui s’étaient mises en grève, ont repris le travail le 18 mai sans avoir obtenu les 5% d’augmentation de salaires réclamée dans ce secteur clé où les conditions de travail sont particulièrement éprouvantes.
La direction s’en est tenue à sa proposition de 2,4% d’augmentation, des miettes au vu des bénéfices engrangés par l’entreprise et de la baisse du pouvoir d’achat… Cette grève de 9 jours se sera caractérisée par une véritable solidarité face à la stratégie vicieuse de la direction, qui a utilisée des vacataires pour remplacer les grévistes, les précaires devenant ainsi bien malgré eux une « force de réserve » pour les patrons qui montent les travailleurs les uns contre les autres.
Pour autant, les grévistes ont obtenu l’arrêt du plan pérennité-productivité (plan Pépé) qui visait à augmenter le temps de travail dans la boîte ; le bilan est donc mitigé.
Publié dans Combat n°21 Juin 2011