La pensée des bobos ou reflet de l’idéologie dominante.

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La pensée des bobos ou reflet de l’idéologie dominante.

 

Vous les avez sans doute rencontré, les bobos, catégorie souvent composée de post-adolescents estudiantins et efféminés, la voix trainante avec un style de hippie des centre-ville… Vous les reconnaissez ?

Mais on s’en fout des apparences, l’important pour nous c’est leur psychologie et leur pensée caractéristique, qui occupe une place prépondérante dans la jeunesse « politisée » de gauche.

Les bobos proviennent pour la plupart, de catégories disons favorisées du salariat, et sont par conséquent surreprésentés dans les milieux engagés des universités du pays.

Le problème politique avec eux ? Il est double : d’abord, les bobos aiment rester cool, dans leur communauté culturo-festive de potes, et sont en ce sens incapables de jouer un rôle de politisation auprès des autres couches de la jeunesse populaire (le NPA de Besancenot essaye bien de rêver à ce petit miracle, mais le jeune rebelle ou le travailleur du peuple resteront imperméables aux sollicitations d’une avant-garde de petits-bourgeois pacifiés).

Ensuite le bobo est, qu’il considère ses idées comme originales et révolutionnaires, ou non, là n’est pas la question, un éternel bien-pensant, un récepteur insatiable des préjugés démocratiques (pseudo-progressistes) et antirévolutionnaires de la bourgeoisie.

Ainsi le bobo, dans sa suffisante arrogance, veut bien défendre toutes les causes que la bourgeoisie « de gauche » nous encourage à défendre (pacifisme, féminisme, anti-libéralisme, anti…), mais est en revanche, la plupart du temps opposé, voir hostile aux idées de la révolution et du communisme. Car le bobo est un pur produit de la bien-pensance mitterrandienne, il veut bien être de gauche « mais pas trop extrême », il veut bien de la révolution « mais sans violence », il, veut bien l’idée du communisme « mais libertaire »…etc.

Bref le bobo, substitue le rêve à la pensée, et la facilité à la nécessité, il est le naïf contestataire du pouvoir, le chien de garde servile de la démocratie des bourgeois.

Publié dans Combat n°10 ETE 2009

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