La force et les limites
de la grève générale
Une idée couramment admise voudrait considérer la grève générale comme une fin en soi, comme un ultime objectif permettant à la classe salariée de bloquer l’économie et la pompe à profits des capitalistes et donc de gagner le rapport de force.
Face à la répression,
une solution :
l’organisation !
Durant le mouvement social contre la réforme des retraites, le gouvernement a franchi un pas inquiétant dans la répression policière et judiciaire. Les actes de violence de la part des flics sur des mineurs se sont multipliés en toute impunité dans chaque ville.
Carrefour
Le groupe, connu dans la distribution pour être à la pointe des mauvais traitements et du management pervers contre ses salariés, a été condamné aux Prud’hommes pour avoir payé 128 de ses salariés au-dessous du SMIC pendant 5 ans.
Les éboueurs ont rejoint l’élite des lutteurs !
Marseille, Nantes, Lyon, Angers, Belfort, Pau, Agen, Morlaix, Brest, Saint-Brieuc, Périgueux, Clermont-Ferrand, Sète et Paris… ! Dans toutes ces villes, les éboueurs, ont démontré, par la grève, qu’ils constituaient une force sociale combative, consciente et redoutable !
Les révolutionnaires doivent apprendre de la défaite…
Pour préparer la victoire !
Pendant la mobilisation contre la réforme des retraites et après plusieurs journées d’action et de manifestations sans lendemain, les salariés les plus déterminés du pays ont pris l’initiative d’organiser une vague de grèves et de blocages.
Marseille :
Soyons forts,
bloquons le pétrole et le port !
Depuis le début du mois, ça bouge sur le Grand Port Maritime de Marseille, et dans la quasi-totalité des raffineries du pays.
Qu’est-ce que la révolution ?
Il y a beaucoup de mots du vocabulaire marxiste que la société bourgeoise, via ceux qui en sont les vecteurs conscients ou non, tente de dépouiller de leur substance et de leur vérité, le tout à des fins idéologiques qui visent à conserver l’ordre établi.
Retraite 2010 :
Rejoins la lutte !
Depuis le mois de juin, des millions de travailleurs manifestent leur ras-le-bol face à un gouvernement qui fait la sourde oreille et maintient son cap. Une reforme injustifiable dans une société où, quoi qu’on nous dise, les riches sont toujours plus riches et les pauvres toujours plus opprimés.
Multiplions
les comités d’actions !
Comme souvent, la mobilisation qui s’amorce peine à constituer -en parallèle ou à travers des assemblés générales- des groupes d’activistes organisés capables de dynamiser et de radicaliser la lutte.
Lycéens, étudiants, combattons ensemble !
Ca y est, les lycéens sont entrés dans la lutte ! Et l’on peut dire que leur entrée a remonté le moral des travailleurs qui se battent depuis le mois de Juin. Leur énergie ingénue a clairement dynamisé les militants politiques et syndicaux dans leur volonté d’en découdre et fait tomber les masques des frileux.